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Situé sur le massif des Perrières à proximité de la conche du Platin, le Pont du Diable est une formation rocheuse qui est associé à une legende du Moyen-Age. C’est aussi une des portions de la côte rocheuse de la Charente-Maritime qui servi de carrière pour la construction du Phare de Cordouan.

Le Pont du Diable est une avancée rocheuse qui prolonge le plateau rocheux du royanais. Sa situation à Saint-palais soit à vol d’oiseau sur la portion de la côte charentaise la plus proche du Phare de Cordouan, en fit un zone idéale d’extraction de pierre. Entre 1584 et 1611, près de 300 blocs de pierre y seront extraits. On voit encore aujourd’hui les traces de cette extraction sous la forme de lignes verticales et horizontales.

Très apprécié des pécheurs, ce site naturel tire son nom d’une légende du Moyen-Age qui raconte qu’un pêcheur en perdition échoué sur les récifs de la péninsule aurait vendu son âme au diable contre la vie sauve. Le diable construisit alors un pont en pierre lui permettant de regagner la terre ferme.

Le site est occupé aujourd’hui par plusieurs carrelets. Il est librement accessible aux promeneurs depuis le sentier des douaniers qui longe la côte. C’est un site remarquable pour la pêche à pied avec ses nombreux trous d’eau. Depuis la côte on peut voir un bel alignement avec le Phare de Cordouan. Dans l’autre sens, on peut distinguer le Phare de Terre-Nègre qui dépasse de la végétation.

Le pont du diable avec le Phare de Cordouan en arrière plan