Dès le XIXe siècle, est présent sur la butte Saint-Nicolas à une altitude de 38m un sémaphore assurant la surveillance et la régulation de l’entrée de l’estuaire de la Gironde et du trafic maritime sur la côté. Reconstruit une fois puis détruit par les allemands, il ne subsiste aujourd’hui que des vestiges.
Premier ouvrage du XIXe siècle.
De ce premier ouvrage il ne subsiste aucun vestige et très peu d’informations. Il est présent sur les cartes de l’estuaire de 1815 attestant de sa présence au début du XIXe siècle. Mais il reste absent de la carte de Belleyme de 1775. On le retrouve naturellement dans la carte de l’estuaire de 1874.
Second sémaphore.
L’ouvrage doit être amélioré après plus d’un demi siècle d’exploitation et va être reconstruit en 1864. L’ouvrage comprend une tour de veille entourée de deux logements de forme carrée. L’ouvrage sera en service jusqu’à l’invasion allemande de la péninsule.
En 1943, les allemands qui ont investi le site plusieurs mois auparavant détruisent l’ouvrage pour y mettre en place l’un des maillons de la station de radiodétection Vogel. A la sortie de la guerre le site est abandonné par la Marine Nationale qui installe un mirador provisoire. En 1951, un nouveau sémaphore sera construit sur le site de la batterie HKB Koblenz du Mur de l’Atlantique (Gi301)