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Grand Hôtel du Mont Dore

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Situé 2 rue Meynadier, le Grand Hôtel du Mont Dore fait partie de ces hôtels et palaces qui ont fait les beaux jours du début du thermalisme de luxe en Auvergne. Construit en 1855, il est aujourd’hui le dernier établissement encore en activité de cette période.

Façade de l’Hôtel

Le promeneur qui parcourt la ville thermale du Mont Dore est face à de nombreux bâtiments qui semblent avoir connu un bien plus grand prestige qu’aujourd’hui. Comme dans d’autres grandes villes thermales comme à Cauterets, l’arrivée du chemin de fer à coïncidé avec le développement du thermalisme.

Construit pour Pierre Taché, l’établissement fut agrandi en deux étapes, en 1868 puis en 1870. La présence de deux dates gravées sur l’échauguette de l’angle sud pourrait être une référence historique selon certaines sources documentaires. Mais l’étude des différents ouvrages sur l’histoire du Mont Dore  permet d’offrir une autre piste liée à la Dore et aux sources thermales de la ville.

Le chiffre « 1680 » semble plutôt faire référence à l’altitude des sources de la Dore au Puy de Sancy qui est effectivement à 1680m d’altitude. Le chiffre 1823 fait plutôt référence à la date de la fin des travaux importants du Docteur Bertrand sur les eaux de la Dore dont les résultats furent publiés vers 1823. Enfant du pays, Pierre Taché aura alors voulu témoigner sa reconnaissance aux richesses naturelles du Mont Dore ayant fait sa propre richesse.

Architecture

L’architecture du Grand Hôtel impose par ses détails sculptés et le volume du bâtiment une certaine prestance.. Sur les façades ont retrouve des enduits que les encadrements de fenêtre saillant habillent avec une belle régularité. Le corps principal en forme de rectangle est flanqué de deux pavillons mélangeant différents styles. Le dessin des deux pavillons est rehaussé d’un chainage latéral.

L’entrée de l’Hôtel est protégée par une colonnade d’ordre ionique alors que l’arrière reprend un dessin proche des deux pavillons latéraux avec une avancée saillante formant une tour. Toujours sur l’arrière chaque pavillon est flanqué d’une échauguette à toit conique. Sur l’avant on retrouve une tourelle sur le pavillon sud. Des armoiries d’opérette sont plaquées à plusieurs endroits du bâtiment.

On retrouve sur la tourelle l’inscription « ne tacher, ai taché » en reférence à son premier propriétaire et les deux dates sur l’échauguette sud-ouest.

 Photographies

Bibliographie

SIte officiel de l’hôtel : https://www.hotel-mont-dore.com/

Le Mont Dore et ses environs, Henri Lecoq, 1835

Auteur de l’article : La rédaction

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