Situées à proximité de l’ancien Hôtel du Golf à Pontaillac, ces piscines artificielles sont installées par le Docteur Guillon pour soigner la scrofule. Aujourd’hui abandonnées elles sont encore visible le long du boulevard de la Côte d’Argent.
Déjà en concurrence avec Royan, Pontaillac est en 1870 à la recherche d’arguments pour convaincre la belle société et notamment face à des villes aussi dynamiques qu’Arcachon. Des bienfaits des bains de mer, Athanase Lacaze, le fils du fontateur de Pontaillac, Jean Lacaze, veut en faire un vrai projet urbain avec un nouveau lotissement en arrière de la conche.
C’est un véritable succès et les villas se multiplient. Le Docteur Frédéric Auguste Guillon qui a effectué une étude sur la scrofule en 1878 va mettre en pratique ses théories après avoir eu l’autorisation d’aménager au pied des falaises, sur le Rocher du Bec des Brandes trois baignoires d’eau de mer, d’une piscine et de trois grands bains.
De forme ovoïde, elles sont alimentées à marée haute et permettent grâce au soleil de chauffer l’eau à la marée basse. Deux d’entre elles ont une petite rigole favorisant leur alimentation en eau.
Plus utilisées de nos jours on peut encore les voir et s’y rendre à marée basse.