Non loin de l’Abbaye Saint-Mathieu et du phare du même nom, on retrouve un mémorial dédié aux marins morts pour la France pendant la seconde guerre mondiale. Une partie du mémorial prend place dans l’ancien corps de garde modèle 1846.
L’amiral Émile Guépratte, député du Finistère, et Georges Leygues demandent la création d’un mémorial après la Première Guerre mondiale dédié aux marins morts pour la France. De là nait le Mémorial national des marins morts pour la France. Construit à la suite de la loi du 26 juillet 1923, il prend place au bout de la Pointe Saint-Mathieu à l’emplacement de l’ancienne batterie napoléonienne.
Il se compose d’une stèle réalisée par René Quillivic qui représente une femme de marin marquant le deuil, et d’un cénotaphe installé dans le Fort. Le monument est inaugurée le 12 juin 1927 et présente des bas-reliefs mettant en valeur le travail des marins pour la défense de la patrie.
L’ouverture du cénotaphe est récente et date de 2005. On y retrouve une exposition permanente de portraits de marins disparus pour la France et la description des naufrages. Il est géré par l’association Aux Marins.
1 commentaire sur “Mémorial National des Marins Morts pour la France de la Pointe Saint-Mathieu”
Phare de Saint-Mathieu – C'est En France
(6 Nov ’17 - 16 h 05 min)[…] Le site de l’Abbaye Saint-Mathieu témoigne d’une occupation multiple de cet position stratégique. Si les moines de l’Abbaye furent officiellement les premiers locataires de la pointe, très vite on y installa aussi des équipements défensifs (tour modèle 1846 et plus tard mur de l’atlantique). Après la première guerre mondiale, on installa au bout de la pointe le Mémorial National des Marins Morts pour la France. […]
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