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Tour d’Alençon

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[embedit snippet= »drome »]Construit sur l’actuelle commune de La Roche-Saint-Secret-Beconne, l’un des villages les plus riches en vestiges anciens de la Drôme, la Tour d’Alençon est un donjon médiéval quadrangulaire, seul vestige d’un ligne de fortifications.

Tour d'Alençon
Tour d’Alençon

Histoire

La butte cadastrale du site d’Alençon  était composée d’un donjon et d’un village fortifié dès le XIVe siècle. Le donjon date lui du XIIe siècle. A cette époque les « Faure » de Teissières dominent Alençon (1174). L’enceinte était fermée par un portail fortifié. Le logis seigneurial ne resta pas longtemps entre ces murs puisque dès le XVe siècle, il se déplace dans la ferme fortifiée d’Alençon.

Plusieurs familles se succèderont à la tête d’Alençon, les « Montauban » puis la famille des « Poitiers », Guillaume de Poitiers dit de Bologne dès 1323. Cette famille sera présente jusque vers 1650.

Construction

Les vestiges des fortifications se limitent aujourd’hui à cette tour qui comprend toujours aujourd’hui  ses pierres d’angles blanches extraites des carrières de Poët-Laval.

Ce donjon est haut de 14 mètres et comprend des murs de 1,8m d’épaisseur. Au rez de chaussée, une porte permet d’accéder à une salle dite « salle basse ». Au première étage une salle sous voûte comprend trois ouvertures :

  • La plus belle est une baie géminée d’une hauteur de 2m18 et d’une largeur d’1m60. C’est le joyau des vestiges visibles aujourd’hui. Sa colone médiane apporte un raffinement supplémentaire.
  • Une meurtrière (à l’ouest)
  • Une porte qui donnait accès à une ancienne coursive aujourd’hui disparue (au sud)

D’autres traces d’occupation sont visibles dans cette tour tels qu’un départ d’escalier, un évier et un placard.

 

Auteur de l’article : La rédaction