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Les gares « bigoudènes » de la Presqu’île de Crozon

Sujets de l'article : Camaret-sur-Mer

La Presqu’île de Crozona été l’une des dernières zones du Finistère  a être raccordée au « Réseau breton ». La Ligne n°7 de Chateaulin à Camaret ne fut terminée qu’en 1925. Des gares à l’architecture particulière jalonnent cette ligne.

Aperçu général

La construction de la ligne qui relie à Chateaulun, Le Fret, Camaret et Crozon débute en 1910. Elle relie sur 52 kilomètre huit gares, celles de Plomodiem, Kerhillec, Saint-Nic, Telgruc, Tal-ar-Groas, Crozon, Le Fret et Camaret. Interrompue par la première guerre mondiale, la construction va se poursuivre jusqu’à sa mise en service en 1925.

Gare de Plomodiem

La ligne a une vocation avant tout touristique même si des marchandises circulent vers le port du Fret notamment. Les différentes gares sont construites entre 1914 et 1920. Elles sont complétées par plusieurs maisons garde-barrière. La ligne sera en activité jusqu’à sa fermeture en 1967. Aujourd’hui ces gares ont été réutilisées en centre de vacances, gîtes ou office de tourisme.

Le choix architectural de ces bâtiments est du à l’architecte ferroviaire Julien Polti qui a adopté un style régionaliste et art déco tout en respectant un cahier des charges national strict. C’est d’ailleurs la seule ligne du Réseau Breton à adopter de telles particularité.

Avec un toit pentu, des cheminées aux hautes souches ajourées, des décors en gré de la Presqu’île de Crozon, leur style s’inspire de villa visibles à Morgat.

Bibliographie

Guide du patrimoine bâti de la presqu’ile de Crozon, Les éditions Buissonnières

Les gares et garde-barrières

Gare de Saint-Nic

Auteur de l’article : La rédaction

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