Avec l’électrification du Grand Phare de l’Ile d’Yeu en 1895, une corne de brume est construite dans l’alignement de l’écueil de Chiens Perrins. Aujourd’hui désaffectée, elle garde en mémoire toutes ces infortunes de mer dans cette zone dangereuse de l’île.
Pour qui se lance dans un tour de l’île, ne pourra manquer ce bâtiment atypique que nombreux prennent pour une ancienne chapelle. Composée d’une tourelle balise et d’une pièce principale elle était reliée au phare situé dans l’alignement depuis lequel les gardiens pouvaient l’activer.
Sa situation à la pointe du But n’est pas étrangère. On y trouve non seulement l’un des récifs les plus dangereux de l’île mais aussi un point de vue remarquable sur l’océan atlantique à l’ouest de l’île.
Ici, la marine française y construira un sémaphore, détruit en 1944 et les allemands une demi-batterie de son Mur de l’Atlantique. En 2018, des tables d’orientations ont été inaugurées permettant au visiteur de mieux s’orienter sur le site.
La corne de brume
Abandonnée à son triste sort, elle pourrait être dans les prochaines années réhabilitée. Fermée à la visite elle cache encore une partie de son mécanisme de soufflerie.
1 commentaire sur “Ancienne corne de brume de l’Ile d’Yeu”
Pointe du But (Ile d’Yeu) – C'est En France
(27 Sep ’22 - 10 h 03 min)[…] Une ancienne corne de brume […]