L’extraction de la pierre de Saint-Emilion a été florissante et a été entretenue par la construction des nombreuses grandes propriété de la Juridiction de Saint-Emillion mais aussi de Bordeaux et du reste de la Gironde. De nombreuses carrières ont ensuite été reconditionnées notamment pour le stockage du vin.
Traditionnellement on dit que le sol de Saint-Emilion est un véritable gruyère. Et ce n’est pas une légende. Aujourd’hui, cette configuration est suivie avec attention après plusieurs effondrements. Sur le périmètre Unesco, plusieurs édifices classés sont en risque de péril si des actions ne sont pas menées pour consolider les sols. Une première étude approfondie a été menée par le Service Géologique Régional Aquitaine du BRGM pour le compte de la DRIRE Aquitaine en septembre 1999 en vue d’établir un plan de Sauvegarde et de valorisation patrimoniale sur un périmètre de 25ha.
Selon les chiffres publiés en 1999, sur le périmètre de l’étude, on dénombrait 24ha de surface cumulée de carrières (plusieurs étages) dont 21ha encore accessibles. En 2018, les quatre communes couvertes par le classement Unesco en entamé l’élaboration d’un Plan de prévention des risques liés à ces cavités.
Ce constat ne se limite pas au coeur de Saint-Emilion et à sa très proche périphérie. On dénombre de nombreuses carrières dans l’ensemble de la Juridiction dont l’une des plus spectaculaires se situe à Saint-Christophe-des-Bardes non loin des Moulins de Laroque. Sur cette commune on comptait en 2018, 15 carrière abandonnées.
Il est difficile de retracer son histoire mais il en est fait mention dans des cartes du XIXe siècle. Son exploitation s’est terminée dans la première partie du XXe siècle.
Documentation
Rapport de la DRIRE Aquitaine de Septembre 1999 . http://infoterre.brgm.fr/rapports/RR-40635-FR.pdf