Isolée à la sortie de la station thermale, le Temple du Mont-Dore est un ouvrage atypique qui peut surprendre aujourd’hui. Il témoigne d’une époque où les cultes profitaient d’une profonde attention.
Très prisée de la haute société, la station thermale du Mont Dore profite du développement du tourisme thermal à la fin du XIXe siècle pour se développer. Ses sources thermales reconnues voient une population fréquenter la station.
Avec ce développement, Gilbert de Falvard signale dans son rapport le 8 septembre 1889 la nécessité de doter la station thermale d’un lieu de réunion pour les religionnaires. L’homme très reconnu, parvient à appuyer son analyse. Il faut dire que jusqu’ici les protestants se réunissaient dans le grand hall des thermes.
Il faudra cependant attendre 1905 pour qu’un petit édifice soit construit à proximité du funiculaire et de l’ensemble belle époque de la Villa Romantica.
Architecture
Construite en pierre de taille et moellons de lave, la chapelle est orientée vers l’ouest dans un plan allongé. La nef est composée de trois travées et d’un chevet plat.
Une annexe se situe à droite du portail d’entrée. La façade est élégante avec ses deux colonnes supportant un fronton en cintré, ces deux baies en meurtrière et sont oculus vitré. Le chevet comprend lui aussi un oculus. Au sommet de la façade une croix est positionnée. Des baies rectangulaire éclairent la nef et un toit en double pente surmonte l’ensemble.
L’ouvrage aujourd’hui
Aujourd’hui, la chapelle nécessite des travaux de restauration. Un culte y est maintenu chaque dimanche pendant les deux mois d’été.