[embedit snippet= »savoie »]Le rattachement de la Savoie à la France, repousse les lignes défensives de la France plus près de l’Italie. Afin de contrôler les frontières et pouvoir s’opposer à des invasions venant d’Italie, il est décidé de développer une ligne défensive des vallées alpines. Sur le périmètre d’Alberville un ensemble de fortifications est dessiné, sous le nom de Place Forte d’Albertville.
La mission principale de cette Place forte est d’empâcher les invasions venant des hautes vallées de l’Isère et de l’Arly par une armée venant d’Italie. Mais par se dispositif, l’armée française se dote aussi d’un point d’appui important aux troupes mobiles qui défendent les vallées de la Tarentaise, du Beaufort et du massif des Bauges.
Elle est composée de trois forts et d’une ensemble d’éléments défensifs complémentaires (3 batteries et 3 blockhaus d’infanterie) et de bâtiments d’intendance (des casernes, un hôpital et un arsenal).
A la veille de la guerre de 14-18, la place forte est armée de 105 pièces d’artillerie, de près de 9000 hommes (8993 selon différentes sources). La cavalerie et le génie comprennent 143 chevaux.
La place fort est composée des éléments défensifs suivants :
- La batterie des Conflans
- Le fort du Mont
- Blockhaus de l’Aitelet
- Blockhaus des Têtes
- Le fort de Tamié
- Le fort du Villard
- La batterie des Granges
- La batterie de Lançon
- Le fort de Lestal
- Blockhaus de l’Alpettaz
La Place fort aujourd’hui
Les « vestiges » du dispositif sont de qualité inégale et sont pour certains dans le domaine privé et non accessible.