Fort et Batterie de Saint-Marc (La Rochelle)

Sujets de l'article : Fort , Tour modèle 1846

Dans la grande histoire des batteries de côte, les grands ports se sont équipés progressivement de Fort et de Batterie de marine afin de sécuriser leur accès. Au port de la Pallice, plusieurs ouvrages disparus aujourd’hui se sont succédés, comme la Batterie de Saint-Marc en façe de la Redoute de Sablanceau.

Cette batterie adopte une structure très courante comprenant quatre postes de tir avec soutes et un réduit crénelé type 1 modèle 1846. Il s’agit de la 3e batterie lourde du secteur de La Pallice après celle de Chef de Baie et de la Pallice.

Quatre cuves sont disposées en parallèle et vont être équipée vers 1904 de quatre pièces de 240mm Modèle 1884 sur affuts modèle 1890.

La batterie dispose également d’une poudrière souterrain avec monte charge, un magasin de combat et deux postes de télémétrie.

Vers 1920, elle reçoit un canon de semonce de 90mm (modèle 1877)

Période Allemande

Pendant la seconde guerre mondiale ce fort intègre le disposiif du Mur de l’Atlantique et plus précisément la défense du port et de la base de sous-marins de La Pallice sous la désignation « Ro 228 – Erin ». 5 bunkers de la FLAK (anti-aérien) sont construits sur le périmètre du fort qui a en charge la gestion d’une zone de stockage de combustible avec plusieurs cuves de stockage.

En 1950, les installations durement touchées lors des bombardements de la libération commencent à être dementelées. Si les supports de batteries sont encore présent, le corps de garde, lui a été détruit et laisse place à de nouvelles installations du port. Les derniers vestiges encore visibles des périodes françaises et allemande ont disparu en 1974 avec la construction de nouveaux entrepôts de stockage.