[embedit snippet= »a-besancon »]Ce fort participe à la défense de Besançon. Aujourd’hui occupé par l’IUFM, il est l’un des nombreux témoignages de la ville franc comtoise. Il fait partie du Réseau de fortification de Besançon.
Histoire
Le Fort tient son nom de l’ingénieur qui le créa en 1595. En effet c’est l’ingénieur d’origine italienne Jean Griffoni qui fut l’auteur des plans de ce fort.
Il fut créé pour renforcer les remparts de l’enceinte datant du moyen-age et qui protégeait le quartier battant. Une première fois en 1668, il fut question d’en modifier la construction, lors de l’occupation de Besançon par Condé.
La ville tout juste reconquise par la Couronne de France, Vauban s’attacha à redonner à ce fort tout son intérêt stratégique et le fit remanier. Remparts, casemates, casernement autour d’une vaste cour avec logement pour le commandant, chapelle, citerne et magasin à poudre furent modifiés ou créés.
Si le fort fut avant tout un bâtiment militaire il ne subsiste que peu de témoignages si ce n’est quelques écrits mentionnant en 1731 une garnison d’environ 140 hommes.
Dès 1788, le fort change d’affectation et devient une prison d’état. On y dressa même la guillotine pendant la terreur. Son affectation militaire dura jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale en 1945.
En 1946, le département du Doubs se porte acquéreur des lieux afin d’y installer l’Ecole Normale d’Institutrices. L’architecte Tournier travailla à remanier les lieux en conservant les bâtiments aux murs de pierre du XVIIe siècle. Depuis 1991, c’est l’IUFM qui occupe les locaux.
En 2008, le Fort Griffon est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, comme l’ensemble des sites du Réseau des sites majeur Vauban.