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Maison de Nicolas Flamel

Sujets de l'article : Paris

La maison de Nicolas Flamel présente 51 rue de Montmorency à Paris (3e) serait la ancienne demeure de Paris. Elle est souvent désignée comme  la maison « au grand pignon ». Elle est aujourd’hui occupée par un restaurant, l’auberge Nicolas Flamel. Ce dernier est aussi connu pour être le plus célèbre alchimiste de son époque.

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Historique

Nicolas Flamel, riche bourgeois parisien, écrivain public, copiste et libraire-juré et son épouse Pernelle firent construire plusieurs habitations pour accueillir les pauvres. La seule maison qui a subsisté est celle présente rue de Montmorency. Elle a été construite en 1407 comme l’atteste comme le précise la gravure présente sur la façade.

La construction de cette maison est atypique à une époque ou on construit principalement en pan de bois et en torchis. Ici c’est un ouvrage en pierre calcaire qui matérialise sa fortune. A cette époque seuls les palais ou les églises sont construites avec ce matériaux.

A sa mort en mars 1428, Nicolas Flamel lègue sa maison à l’église de Saint-Jacques-la-Boucherie.

En 1978, après de nombreuses recherches, cette maison devient officiellement la plus vieille maison de Paris, après que l’origine de la maison présente 3 de la rue Volta fut réévaluée au XVIIe siècle.

Le fronton de cette maison a été rénové en 1900.

La façade de la maison est classée monuments historiques depuis le .

Nicolas Flamel et l’alchimie

Dans ce Paris médiéval, on y pratique l’alchimie. Nicolas Flamel avait son échoppe adossée à l’Eglise Saint-Jacques de la Boucherie, dont il ne reste aujourd’hui que la tour (La Tour Saint Jacques est une étape du chemin vers Saint-Jacques de Compostelle). Avant de devenir un personnage « légendaire », Nicolas Flamel tient une échoppe de livres.

D’origine modeste, il vit au coeur de Paris depuis son enfance. Il est un individu qui, derrière un quotidien ordinaire, apparait au dessus de tout soupçon. Pourtant en 1382, il devient riche. Cette fortune est considérable et son origine suscite des interrogations. Il va faire construire 73 demeures dans la capitale dont cette demeure du 51 rue de Montmorency. Beaucoup de spéculations circulent à son époque, comme la rumeur de la découverte de la formule pour transformer le plomb en or.

Pour les passionnés d’ésotérisme, Nicolas Flamel aurait laissé des indice sur la façade des maisons qu’il fit construire. Les inscriptions qu’on retrouve sur la façade du 51 rue de Montmorency seraient les indices de ses découvertes. Depuis le Moyen-Age, les alchimistes ont chercher à décoder ces inscriptions. Elle on forgé la légende de Flamel l’alchimiste, celle de son décodage du Livre d’Abraham Le Juif qui explique comment transformer la matière qui lui aurait permis de transformer du plomb en or en 1382.

Architecture

Le fronton de la maison de Nicolas Flamel comporte l’inscription  « Nous homes et femes laboureurs demourans ou porche de ceste maison qui fut faite en l’an de grâce mil quatre cens et sept somes tenus chascun en droit soy dire tous les jours une paternostre et un ave maria en priant Dieu que sa grâce face pardon aus povres pescheurs trespasses Amen ». On y retrouve également les initiales de Nicolas Flamel et plusieurs figures dont des anges musiciens.

Photographies

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Bibliographie/Vidéographie

Documentaire « La France des mystères, les alchimistes », PMP – BIA – Mogane – Novembre 2015

Auteur de l’article : La rédaction

1 commentaire sur “Maison de Nicolas Flamel

    Tour Saint-Jacques – C'est En France

    (9 Sep ’17 - 16 h 35 min)

    […] La Légende de Nicolas Flamel est associé à la Tour Saint-Jacques. Ainsi après avoir découvert en 1382, selon la légende, la formule pour transformer le plomb en or, il aurait caché sous la future tour un coffre avec ses secrets. Ce mystère n’a pu être vérifié. Ce qui est certain, c’est que Nicolas Flamel et sa femme Pernelle furent les principaux bienfaiteurs de l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie au XIVe siècle, dont la tour est le dernier vestige. Il y fit construire son tombeau, aujourd’hui disparu. On peut encore voir rue Montmorency, la dernière maison de Nicolas Flamel. […]

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