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Funiculaire du Tréport

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Construit en 1908, le funiculaire du Tréport fut abandonné en 1941 avant d’être remis au goût du jour en 1960 puis totalement repris en 2006. Il est aujourd’hui une attraction pour les touristes et un moyen de transport régulier pour les habitants du Tréport.

Description
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Historique

Pour rejoindre la partie basse de la ville du Tréport au haut de la falaise de craie, la plus haute d’Europe (110m), un projet de funiculaire est élaboré en 1881. Le projet va mettre 25 ans pour aboutir et ce n’est que le 1er juillet 1908 que le funiculaire à double tunnel est inauguré. Les véhicules qui circulent son massifs (6 tonnes) et utilisent des caisses réalisées en bois vernis. Les passagers prennent place dans quatre compartiments disposés en escalier sur le chassis. Les voitures sont fermées par des portes coulissantes.

Après dix ans d’exploitation, le funiculaire s’avère peu rentable

Pendant la seconde guerre mondiale, le funiculaire est arrêté et les infrastructures sont utilisées pour l’installation d’une batterie allemande de longue portée. Il ne sera pas remis en service après la libération.

En 1960, un nouvel équipement voit le jour. Comme dans les stations de ski désormais en vogue, un télécabine équipé de cabines biplace est installé. Ce sera un profond échec.

Totalement à l’abandon, le funiculaire est relancé en 2006. La solution adoptée utilise des ascenseurs inclinés. Seul le tunnel nord est utilisé. Deux ans plus tard en 2008, de nouvelles cabines sont installées et les deux tunnels sont désormais utilisés.

Gare du hautArchitecture

Le funiculaire est composé de deux stations, une station basse et une station haute et d’un double tunnel. A l’origine, deux funiculaires circulent en parallèle. La station haute reprend une architecture métallique qui rappelle les stations du métro de  Paris dans ses parties aériennes. Mais on retrouve ce genre d’architecture dans d’autres construction de l’époque, comme à la Gare des Oeufs à Cauterets.

La station basse est bien plus aboutie et adopte un style qu’on peut qualifier de néo-byzantin. La façade était totalement recouverte de céramique.

Auteur de l’article : La rédaction