Le secteur d’Utah Beach s’étend sur 2km entre Sainte-Marie-du-Mont et Quinéville. Il est particulièrement adapté à une opération amphibie, point qui n’a pas échappé au Maréchal Rommel. On retrouve encore aujourd’hui nombre de nids de résistances et batteries mais dans l’ensemble des fortifications moins élaborées
Dans cette partie orientale du Cotentin on retrouve des terres basses et des zones humides régulièrement inondées. Elles sont séparées de la plage et de la mer par un cordon dunaire. Les déplacements s’effectuent sur des chemins surélevés, appelés « chaussées ».
Erwin Rommel sait que cet environnement présente une configuration qui va faciliter un débarquement et fait installer entre la baie des Veys et Saint-Vaast-la-Hougue un ensemble de Widerstandnesten (nids de résistance) et sur les hauteur des batteries lourdes (Azeville, Crisbec, Morsalines, La Pernelle…).
Avant les opérations de débarquement, il n’est pas prévu d’ouvrir un front sur la côte du Cotentin et ce n’est qu’en décembre 1943 qu’Eisenhower et Montgomery décident d’y débarquer pour pouvoir prendre plus rapidement le port stratégique de Cherbourg par l’intérieur des terres. Au Nord du Cotentin, les falaises et d’importantes fortifications ne permettaient pas une opération amphibie.
Pour préparer l’opération, les alliés font parachuter deux divisions de parachutistes la veille du débarquement pour empêcher les contre-attaques allemandes vers les plages. Le lendemain, le 6 juin 1944 à 6h 30, les forces commandées par le Général Barton (8e régiment de la 4e division d’infanterie américaine avec des chars amphibie en support) débarquent, après une erreur de navigation, devant les dunes de La Madeleine (WN 5) à 2km de l’objectif. Par chance ce périmètre très éprouvé par les bombardements n’offre que peu de résistance face aux forces alliées.
Le génie déblaie rapidement la plage sous le feu de la batterie de Crisbec située près de Saint-Marcouf. Les forces du général Barton débarquent dans encombre et dès l’après midi se trouvent en vue de Sainte-Marie-du-Mont. Sur ce front les alliés ne déploreront que peu de pertes, environ 200 hommes, le 6 juin.
En janvier 2017, suite aux premières tempêtes d’hiver, le mur antichar a été redécouvert à la base de la dune.
Musée d’Utah Beach
Le Musée d’Utah Beach situé à Sainte-Marie du Mont est un passage presque obligé, ne serait-ce par la présence d’un authentique B-26. Sa visite dure environ 2h et propose sur les lieux même du débarquement et présente e dix séquences la chronologie du débarquement. La visite permet de découvrir de nombreux objets , des véhicule, du matériel militaire et nombre de témoignages de l’époque. Le Musée propose aussi un film qui permet de revivre l’épopée du débarquement.
A proximité du musée sur l’accès de la plage on retrouve un Char Sherman M14 qui a participé aux opérations de débarquement.
Autres visites et site
A voir également
- Musée Airborne et le Musée à Ciel ouvert à Sainte-Mère-Eglise
- Batterie d’Azeville
- Batteries de Crisbecq
- mémorial de la liberté retrouvée à Quineville
- Borne 0 de la Voie de la Liberté à Sainte-Mère-Eglise
1 commentaire sur “Utah Beach”
Les plages du débarquement : C'est En France
(5 Juil ’16 - 8 h 51 min)[…] Utah Beach […]
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