Avec les incursions viking et anglaises dans les terres par la côte et les estuaires, il est devenu nécessaire au fil des siècles de pouvoir surveiller et protéger de ces attaques étrangères. Dès le Moyen-Age on retrouve de part et d’autre de l’estuaire du Payré des postes militaires.
Il faut se pencher sur des cartes anciennes pour retrouver trace de la physionomie de l’estuaire et des postes de surveillance situés au Veillon et à la pointe du Payré. Les châteaux de Talmont et du Veillon ont depuis leur construction assuré une surveillance dans la partie amont de l’estuaire, sur la partie aval on peut noter la présence à la pointe du Payré d’un poste de garde, mentionné sur la carte de Claude Masse de 1704. Le château de Talmont qui assurait jusqu’en 1628 la protection de l’estuaire sera démoli sur ordre de Richelieu pour éviter qu’il ne serve aux anglais de base d’attaque. Ils avaient une très grande importance dans la surveillance des côtes du Bas-poitou à l’image du Château de Saint-Nicolas-de-Brem.
Des lors, fut donné une plus grande importance au corps de garde de la Pointe du Payré, le château du Veillon ayant lui aussi perdu toute vocation militaire durant le XVIIe siècle. Ce corps de garde est équipé entre le XVIIe et le XVIIIe siècle d’au moins un canon qui fera battre en retraite les anglais en 1806. Un présence militaire puis douanière sera maintenue jusqu’en 1940.
Mur de l’Atlantique
À l’arrivée des allemands en Vendée, ils investissent les sites stratégiques. Ils mettent au place autour de l’estuaire trois positions du Mur de l’Atlantique, l’une à la pointe du Payré, une seconde sur les dunes du Veillon et la troisième dans leur prolongement au dessus du port moderne de Bourgenay, qui n’existait pas encore à cette époque
- SA-18 Bourgenay
- SA-76 Plage du Veillon
- SA-77 Pointe du Payré
Même si ces positions ne seront que des ouvrages d’intervalle, elles reste encore aujourd’hui ancrées dans le paysage.